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Je ne ferai pas ici la nième évocation historico-technique du SPAD VII, d'autres sites Web s'en chargeront bien mieux que moi, dire que le sujet est par nature bien connu, relève de l'euphémisme. Il existait jusqu'à  présent deux représentations, à  cette échelle, de cet avion mythique. L'une par Airfix, l'autre par Esci. L'auteur de ces lignes ne pouvant, ne l'ayant jamais eu entre les mains, parler du modèle Esci, se contentera d'une comparaison avec le modèle britannique. C'est ainsi que l'on peut mesurer le chemin parcouru ces dernières années par notre loisir. En effet le modèle Airfix appartient à  le série 1, qui si elle a fait mon bonheur et alimenté pas mal de mes fantasmes (Aahh ! les courses au supermarché qui se finissaient immanquablement par l'achat d'un de ces célébrissimes blisters), n'est plus du tout d'actualité pour ce qui est de la précision du montage et de la finesse des détails. Ceci dit si cette ancestrale formule, relativement abordable (4 euros) peut encore faire le bonheur d'un jeune maquettiste à  l'aube d'une belle carrière (sacerdoce?), pourquoi pas ?


Le modèle.
L'ouverture de la boite nous révèle son contenu multimédia. Un grappe injectée d'une quarantaine de pièces est accompagné d'une petite planche de photo découpe ainsi que d'une planche de décalcomanies. Les différents pare-brises sont présents sous la forme d'un rhodoà¯d pré imprimé. Les pièces plastiques sont finement moulées en creux. Le moulage présente quelques similitudes avec ceux de la marque RODEN (ex-TOKO), partagent ils le màªme concepteur ? Le plastique parait relativement commode à  travailler. Les pièces sont sans bavures. Deux anneaux de radiateur sont disponibles. L'habitacle est rudimentaire et gagnera à  àªtre un peu détaillé, màªme si une fois monté plus grand-chose n'est visible. Un effort tout particulier sera consenti sur le siège, on peut le remplacer par son équivalent en photo découpe ou le refaire en scratch. Au chapitre des pièces optionnelles figurent une mitrailleuse Lewis (qui grossira la boite à  rabiot) ainsi que le nécessaire pour une version à  skis. L'assemblage à  blanc ne présente apparemment pas de problèmes majeurs. Un bémol toutefois, comme tout appareil de cette époque, viendra du haubanage. En effet, à  cet échelle, et plus particulièrement pour ce modèle, il s'agira de ne pas àªtre nerveux ! Mais rien d'impossible …En bref une maquette bien intéressante que nous ne manquerons pas de vous présenter une fois montée (Je ne comprends pas pourquoi Mikato est plié de rire lorsque je dis cela … ;-) ).


Décorations :
La boite nous offre trois décorations possibles. La première est la monture du lieutenant Armand Pinsard en aoà»t 1916, escadrille N26 (n° de série 122), la deuxième décoration franà§aise est l'avion de l'adjudant Marcel Henriot de la Spa65 'chimère noire' (n°de série 1379), la troisième enfin, est italienne, il s'agit de l'appareil du capitaine Giorgio Pesse, 91. Squadriglia, en Juillet 1917 (n° de série 1544). Une autre possibilité de décoration est offerte par la planche Carpena 72.39 'Guynemer et les cigognes', il s'agit de l'avion piloté par Georges Guynemer entre Janvier 1917 et Juin 1917 (N° de série 254).


Sur le Web :
http://www.wwi-models.org - excellent site sur l'aviation de la première guerre mondiale.

Bibliographie (non exhaustive)
SPAD fighters - In action #93
Windsock datafile #8 - SPAD VII
Toute l'aviation p. 3564

LAVRENTI